Dessin et couleur : chercher l’équilibre dans la complexité

Voilà bientôt deux ans que je me suis lancé le défi d’ « apprendre à dessiner » (hum hum…), bientôt deux ans que j’expérimente le trait, les portraits, la couleur… Beaucoup de hauts et de bas, d’instants de pur résonance comme de grandes désillusions, et aujourd’hui m’apparaît un enseignement :

par le dessin, mais aussi le collage et la peinture, j’ai trouvé une voie pour avancer dans ma quête de recherche d’équilibre, de justesse, entre la raison et la passion, entre la technique et l’intuition, entre la simplification du réel, nécessaire pour sa compréhension, et le respect de sa complexité.

Créer m’apparaît comme une voie de connaissance de soi, et une façon de trouver des points d’équilibre. Parce que je constate que quoi que je dessine, quoi que je peigne, ces questions viennent me frapper de plein fouet :

Y a-t-il trop, ou pas assez d’éléments dans cette création ? Y a-t-il trop, ou pas assez de couleurs ? Est-ce trop simple, ou au contraire trop « fouillis » ? Y a-t-il un message qui passe, une émotion, ou est-ce confus ?

Créer, c’est pour moi plonger au cœur de mes ambivalences, au cœur de mes propres dualités. C’est beau et c’est inconfortable. C’est nécessaire et c’est difficile. C’est sans concession et sans garantie.

Si vous avez vous-même une pratique créative, quelle qu’elle soit, je serais ravie de découvrir la façon dont elle constitue pour vous un guide de vie, et peut-être aussi un chemin de recherche au cœur de la complexité. Écrivez-moi, ou publiez un commentaire en bas de page !