Le contenu de ce site est, vous l’aurez deviné, le résultat intégrateur d’une démarche d’écoute…

Il s’agit de : professionnel.le.s agricoles, acteurs et actrices des filières alimentaires, acteurs et actrices du développement territorial, élus locaux, agent.e.s de collectivités territoriales et d’établissements publics, agent.e.s de chambres consulaires, représentant.te.s de l’Etat, élu.e.s et salarié.e.s d’associations environnementales et de consommateurs, animateurs et animatrices de territoires, chercheur.e.s, étudiant.e.s, entrepreneur.euse.s, facilitateurs et facilitatrices extérieurs ou membres de ma communauté professionnelle.

C’est au cours de plus de dix années d’expérience et de pratique de facilitatrice stratégique dans le domaine de la gestion du vivant (agriculture, alimentation, eau, biodiversité, développement territorial, rencontre des filières agricoles et alimentaires avec le reste de la société) que la richesse de ces échanges répétés et approfondis m’a été donnée de vivre.

Que ce soit dans mon activité professionnelle ou dans la prise de parole publique de penseurs, philosophes, chercheur.e.s, journalistes, mouvements citoyens, le besoin profond émerge d’élaborer un nouveau récit de civilisation qui soit à la fois porteur de sens, d’égalité, de justice et d’espoir face aux enjeux climatiques, démocratiques, écologiques, sociaux, économiques, énergétiques… Ces enjeux traduisent d’une part la fin d’un modèle de développement, et d’autre part le défi qui se présente à l’humanité de construire des horizons souhaitables.

Il semble ainsi que soit venu le temps de proposer et de vivre une nouvelle vision de l’évolution humaine, un nouveau récit enthousiasmant et entraînant, qui ne soit ni un récit de la peur, ni un récit de la contrainte, ni un récit de la restriction des libertés humaines au profit des libertés de la nature. Mais au contraire, un récit de l’hybridation et de la conjugaison, un récit à la hauteur de la complexité du monde, nous amenant à compléter notre approche principalement cartésienne, qui scinde le monde pour l’appréhender, par une approche complexe qui relie les éléments pour comprendre les systèmes qu’ils forment.

Extrait du documentaire « Après Demain », de Cyril Dion et Laure Noualhat

À lire :
Sapiens : une brève histoire de l’humanité,
de Yuval Noah Harari,
traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat

« L’Homo Sapiens règne sur le monde parce qu’il est le seul animal capable de croire en des choses qui existent uniquement dans son imagination, telles que les dieux, les états, l’argent et les droits de l’homme.

Partant de cette idée provocatrice, Sapiens retrace l’histoire de notre espèce en adoptant une perspective totalement inédite. Il explique que la monnaie est le plus universel des moyens d’échange, basé sur une confiance mutuelle, jamais imaginé ; que de toutes les religions jamais inventées, le capitalisme est celle qui a fait le plus d’adeptes ; que le traitement réservé aux animaux par l’agriculture moderne est probablement le crime le plus barbare de toute l’histoire ; et que, même si nous sommes infiniment plus puissants que nos lointains ancêtres, nous n’en sommes pas pour autant plus heureux.

Grâce à ses analyses justes et son style vivant et accessible, Sapiens est rapidement devenu un livre culte, capable de séduire un large public, captivant aussi bien les adolescents que les professeurs d’université, les défenseurs des animaux comme les ministres de différents gouvernements. Il a déjà été traduit dans près de cinquante pays. »

Aujourd’hui, je formulerais ainsi le dessein de mon existence : «Contribuer à améliorer l’écoute de soi, de l’autre et du monde, pour que l’humanité opère une nouvelle révolution : la révolution relationnelle». J’ai la conviction que l’accomplissement de soi, de nos communautés de vie et de la nature sont intimement liés ; que l’accueil sincère et sans jugement de ce qui est, aussi inconfortable soit-il, fait grandir ; que faire la part des choses entre ses convictions et l’importance de la relation permet la rencontre au-delà des divergences ; et que cette posture est à la portée de tou.te.s, pour le bénéfice de l’humanité et de la planète.

E

Entendre et écouter, ce n’est pas la même chose,

C

Cela diffère sur le point de l’attention !

O

Oubliant que l’horloge tourne, oubliant ce qu’il y avait avant et ce qu’il y aura après, il importe

U

Uniquement d’être là et d’offrir sa présence, une oreille attentive. C’est

T

Tout ce qui est utile, parfois, à résoudre un conflit, à lancer un projet, à retrouver la joie,

E

Et ce dont on se souvient, toujours, parmi les moments qui importent.