10 clés pour (se) relier #8-Le vivant appelle des processus vivants INTERVIEW

J’AI RENCONTRÉ FABIENNE COTTRET

Pour enrichir ce chapitre 8 du futur ouvrage « 10 clés pour (se) relier ; faciliter des projets vivants et riches de sens, localement et globalement » – chapitre consacré au cheminement dans l’incertitude – interviewer Fabienne était pour moi une évidence. Fabienne vit, incarne et porte cette question dans sa pratique professionnelle, dans ses savoir-faire et savoir-être… Je vous laisse la découvrir ! 

Elise Levinson : Fabienne, tu as une pratique professionnelle riche et multi-dimensionnelle. Comment te présentes-tu ?

Fabienne Cottret : Ingénieure agronome et penseuse en images, j’émulsionne le travail collaboratif et facilite les réflexions de groupe en m’appuyant sur le visuel et le lien au vivant et à la nature. J’affectionne les univers pluriels porteurs de diversités. Également coach, je mixe mes approches pour accompagner et faire cheminer dans leurs réflexions et leurs transitions, tant le groupe que l’individu.

Mon crédo : la joie de cultiver le vivant des vivants.

Ma posture d’accompagnante est proche de la posture de « guide », un peu comme un guide en montagne. Le guide ne connaît pas tous les chemins, ni toutes les ornières ou toutes les barrières, mais il connaît les principaux chemins et l’équipement de base nécessaire, il connaît la montagne, le temps qui change et les conséquences possibles : il sait observer les conditions, se munir et se prémunir en conséquence, anticiper lorsque c’est possible, sinon s’adapter. Quand il emmène une personne ou un groupe, il s’en remet à cette expérience pour guider, éviter les ornières, marcher à un rythme ni trop lent ni trop rapide en restant proche. Je ne me situe ni au-dessus du groupe, ni loin devant. Je suis tout au plus un pas devant ou à côté, un guide qui parfois prend la main, comme un compagnon de voyage, pour aller de A vers B, par étape s’il le faut, en réévaluant le point d’arrivée si nécessaire.

Guider ne veut pas dire conseiller, ni faire pour ou à la place de : c’est bien au groupe ou aux personnes accompagnées d’avancer à leur rythme. Je mets, dans ma posture d’accompagnante, le fait de responsabiliser les groupes et les personnes dans les actes et de prendre conscience de leurs impacts sur leur environnement et dans le monde qui entoure.

Au-delà d’être un guide, je suis aussi éclaireuse : je peux mettre en lumière et rendre visible des coins ou recoins mis de côté, invisibles jusque-là, volontairement ou non, pour aider à trouver d’autres chemins, d’autres façons d’avancer, d’autres refuges et de nouvelles sources.

EL : Tu es quelqu’un qui marche beaucoup, et tu te présentes comme un guide, en mobilisant la métaphore du chemin. En quoi cette métaphore te semble-t-elle particulièrement pertinente pour parler d’un processus de changement ?

FC : La métaphore du chemin au long cours me semble une évidence lorsqu’il s’agit de parler de processus de transformation et de changement, qu’il s’agisse de la transformation d’un individu ou d’un groupe.

La première analogie est « l’appel », « l’instinct du départ », c’est-à-dire ce qui nous met en route. Car commencer un processus de transformation, qu’il soit personnel ou en groupe, demande qu’il se passe un déclic qui permette de passer du stade de l’idée à l’intention, puis à l’évidence : le projet qui semblait fou devient possible parce qu’il a déjà pris une autre forme dans l’esprit individuel ou collectif s’il s’agit d’un groupe.

La seconde est de poser le cadre. Avant de marcher au long cours, on choisit la route ou le chemin que l’on souhaite parcourir, la signification qu’on lui donne dans cette situation précise, et de quoi on a besoin pour nous y lancer : quel matériel sera nécessaire, quelle aide éventuelle devra-t-on aller chercher ? Dans un processus de changement, c’est la même chose : définir vers quoi on veut avancer ensemble et collectivement : une vision commune, une raison d’être, un nouveau modèle économique ? Également pourquoi, et même pour quoi ? Et à partir de là, se regarder avec honnêteté et se poser la question du besoin : de quoi et de qui a-t-on besoin pour se mettre en chemin vers cette vision, cette raison d’être, ce modèle, ce « pourquoi »[1] ?

La troisième est la principale, selon moi. Une fois qu’on a décidé de se mettre en mouvement et vers quel but, il est indispensable de se déprendre des habitudes de recherche de résultat à tout prix (avec la notion de temps contraint souvent associée) au profit de l’acceptation que l’expérience dans laquelle on se lance sera nécessairement au long cours, semée de recoins d’incertitudes.

Cela demande une grosse dose de lâcher prise sur le résultat. Sur les Chemins, on peut résumer cela par une phrase :

“Il n’y a pas de chemin sans but, mais on n’atteint pas non plus le but sans parcourir le chemin.”

C’est parfois difficile à intégrer et à accepter avant de s’être mis en route, car cela remet profondément en cause nos habitudes d’immédiateté. Cela nous fait renouer souvent avec la frustration, celle de ne pas pouvoir « claquer des doigts » pour qu’on nous livre le résultat devant notre porte, ni même d’être sûr de voir et percevoir le résultat tout de suite. Cela nous fait aussi renouer avec le temps long et l’expérience, c’est-à-dire se mettre soi-même dans une position dans laquelle on ne sait pas à l’avance ce que cela provoquera, une position qui peut donc être inconfortable, un lieu à vivre où tout n’est plus sous contrôle, voire rien n’est sous contrôle sauf peut-être le cadre qu’on a posé en amont.

Il y a là la peur, celle de la prise de risques. Une acception : celle de sa fragilité en tant qu’individu et en tant qu’organisation. Et une nécessité : celle d’avoir confiance quant à ce qui peut émerger, transformer ainsi sa peur en espoir.

Cette confiance n’est pas de la confiance en soi nécessairement. Elle est d’abord une confiance dans le processus qui demande de lâcher sur le fait qu’on ne sait pas à l’avance ce qui en émergera, tout en gardant la certitude qu’on pourra accueillir ce qui adviendra. C’est aussi une confiance en l’autre, celui qu’on croisera sur le chemin, le partenaire, le collègue, le collaborateur. La confiance en la rencontre et la relation, quelle que soit sa durée. Tout cela demande, enfin, une capacité à s’émerveiller et à accueillir la surprise, l’inattendu, quelle qu’en soit sa forme : un geste, une parole, une attention, une idée, une chose imperceptible parfois, mais dont on avait oublié qu’elle pouvait exister dans nos vies ou dans nos organisations. Dans un livre de récit de voyages à pieds, Sonia et Alexandre Poussin parlent du « sauveur du jour » pour désigner celui qui va éclairer leur journée, celui qui va nous apporter l’eau dont nous avons besoin pour nous hydrater et continuer d’avancer. Et si d’aventure ce “sauveur du jour” nous apporte plus ou plus longtemps, ce ne sera alors que du bonus, libre alors d’en faire du bonus pour lui et pour nous.

La quatrième analogie vient une fois qu’on est parti, qu’on a lancé le processus ou la démarche de transformation, qu’on s’est lancé sur les routes et qu’on a commencé à marcher. On peut avoir l’impression que le plus dur est réalisé… Alors qu’il n’en est rien. Ce que la marche nous apprend, c’est que rien n’est jamais acquis. La blessure, la fatigue, la lassitude, la solitude, peuvent toujours surgir quand on ne les attend plus. Cela ne veut pas dire qu’il faut marcher sur ses gardes en permanence. Cela veut dire que rien n’est jamais gagné par avance. Ce n’est pas parce qu’une étape se passe bien un jour que la suivante se passera bien également : rien n’est sûr, et avec ça, tout reste possible.

Selon moi, un chemin n’est toujours qu’une étape dans un processus plus vaste, dans une existence, dans le développement d’une personne comme dans celui d’une organisation ou d’un groupe.

De la même façon qu’un processus ou une démarche qui permet d’aboutir à une vision partagée, ne se termine jamais vraiment : une fois la vision posée, il faut l’incarner, la faire vivre, la rendre vivante. C’est la fin de ce processus-là, de cette étape-là, de ce cycle-là, et c’est aussi le début d’une autre étape : celle de l’engagement, de la motivation, de l’incarnation de la vision ou de la raison d’être en actes, en actions, en offres de services, en partenariats… Puis viendra celle du bilan, celle de la prise de recul, celle de la réévaluation, etc. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas la célébrer. Cela veut seulement dire qu’il faut continuer à marcher, que le but atteint n’est jamais vraiment Le But, mais Un But. « Never stop walking ».

EL : Peux-tu illustrer l’idée du lâcher prise, que rien n’est jamais acquis et que le chemin compte autant que l’objectif, en nous parlant d’un processus que tu as accompagné en tant que facilitatrice dans le domaine agricole et alimentaire ?

FC : Il y a effectivement des moments où, même en préparant l’intervention en mode collaboratif, en prenant au maximum en compte le groupe que l’on va faire cheminer en séminaire ou lors d’une démarche, on se rend compte que le processus préparé tombe à côté, que la marche à gravir pour le groupe est trop haute, ou bien encore que le sujet formulé par le commanditaire n’est pas celui que le groupe est à même de travailler (et ce, parfois, même en ayant travaillé le sujet en amont avec lui et avec quelques personnes du groupe). Cela n’arrive pas à chaque fois (heureusement !), mais ça arrive.

Il y a notamment un cas qui me revient en tête, avec une collectivité territoriale, où, lors de la première journée d’intervention, j’ai senti que le groupe que j’avais devant moi n’était pas du tout là où me l’avait décrit le comité de projet avec lequel j’avais travaillé et préparé l’intervention. Lors de cette journée, j’ai senti que ce qu’on avait prévu de travailler n’était pas du tout au bon niveau, au bon endroit, et que la maturité du groupe n’était pas là pour aller sur les sujets prévus. J’ai compris que c’était certes une question de maturité du groupe, mais cela allait au-delà : c’était aussi une question d’autorisation, d’envie, de gouvernance, bref un nœud où se mêle tant du collectif que de l’individuel.

Dans ce contexte, le facilitateur se retrouve vraiment dans la position que j’évoquais au-dessus : rien n’est jamais acquis, même en ayant un sac à dos et des chaussures adéquat, un entraînement, cela ne fait pas tout.

Même en ayant préparé l’accompagnement, en s’étant préparé à prendre soin du groupe, cela ne veut pas dire que « le tour est joué ». Et cela ramène au corollaire: « tout est toujours possible ».

Je trouve que c’est dans ces moments-là qu’on renoue avec le côté aventurier, presque, de l’approche : le facilitateur doit aussi, dans ce moment, avancer en incertitude. Ces moments peuvent nous faire douter de notre processus et au final, c’est le moment où il faut transformer le doute, peut-être la peur de ne pas savoir comment poursuivre, en espoir… Et réinventer la suite du parcours, la voir autrement, repenser les étapes à suivre, avec ces nouvelles données à intégrer. Cela ne veut pas dire que c’est impossible, cela veut dire que ce sera différent et que le plan de route initial est à revoir : on transforme les contraintes en opportunités et on lâche prise sur le processus imaginé initialement.

Finalement, cette démarche s’est bien terminée : après avoir révisé les attentes, repositionné les interventions à suivre, j’ai proposé des processus très différents qui ont permis de faire travailler le groupe autrement, de l’emmener là où il était capable d’aller réellement et de se révéler. Ce qui a d’ailleurs été très intéressant, dans ce cas précis, c’est qu’il s’est produit beaucoup de choses en dehors des journées d’intervention dans l’équipe. Beaucoup des participants ont commencé à réagir et interagir totalement différemment, après coup, en ricochet de ces journées. Comme si on plantait tous ensemble des graines pendant ces journées, et qu’elles se mettaient à germer après coup, plusieurs semaines après, de façon imperceptible presque lors d’un autre événement, d’une action en commun dans les bureaux, d’un autre travail en équipe.

Ce que je retiens, c’est que ces moments de doute sont des charnières, pour le groupe et pour le facilitateur.

C’est une mécanique de va-et-vient entre les deux entités. Le facilitateur, comme le guide que j’évoquais plus haut, a plus d’expérience sur ces chemins en incertitude. Pour autant, il ne connaît pas tout. Alors que lorsqu’on commence un accompagnement, on a confiance dans le processus, je trouve que ce sont des moments où la confiance se renverse : dans ce type de moment de doute, je dois avoir confiance dans le groupe et dans sa capacité à me montrer où il est capable d’aller pour être à la meilleure place pour l’y accompagner. Cela demande une grosse dose de lâcher prise, et d’aimer réellement l’aventure expérientielle de l’humain… Tout en gardant en tête que nous avons un livrable attendu, donc qu’il faut aussi atterrir quelque part !

EL : Tu utilises également la métaphore de la vague pour parler des processus que tu facilites. Pourquoi ?

FC : La métaphore de la vague prend, en quelque sorte, la suite de celle du chemin, développée plus haut. Je m’explique : une vague, un « tour de vague », ce serait un chemin parcouru. Donc toutes les étapes du processus de ce chemin se retrouvent dans un « tour de vague ».

Lorsqu’on regarde la mer ou l’océan, il y a de la houle qui se transforme en vagues en s’approchant de la côte. Des petites ou des grosses. De la même façon, nous sommes, individuellement ou dans nos organisations et groupes, perpétuellement dans un mouvement, plus ou moins fort, plus ou moins houleux, dans une vague parfois, si je suis ma métaphore.

Se lancer dans un processus de transition, c’est un peu comme prendre conscience que l’on est dans ce mouvement : un mouvement itératif, avec de la houle qui peut se transformer en vagues plus ou moins puissantes.

Ce qui fait que la houle « casse » pour former une vague, c’est la libération de l’énergie emmagasinée par la houle (grâce au vent) en « buttant » contre le sol, les profondeurs, la topologie marine en arrivant sur la côte. Une houle forte, corrélée à une topologie des profondeurs marquée, va créer une vague plus grosse et une libération d’énergie d’autant plus puissante.

EL : Tu décris un processus de transition influencé par la houle – on pourrait dire les conditions extérieures et visibles – dans laquelle évolue la personne et le groupe, et par leur topologie des profondeurs – on pourrait dire ce qui se passe à l’intérieur de chacun et du groupe, de façon très intime… Quels enseignements en tirer pour accompagner de « réelles » transformations dans les organisations et les territoires ?

FC : Pour moi, le processus de transformation peut se lire dans les différentes phases de la vague :

  • La houle est le mouvement perpétuel, l’énergie dans laquelle nous sommes tous, individus comme organisations ;
  • Le mouvement prend de l’ampleur si le vent devient de plus en plus fort. De même, lorsque les influences extérieures malmènent les individus et les organisations, ils se sentent de plus en plus ballotés, malmenés, au bord de la rupture selon l’intensité (marchés compliqués, crises, déprimes, inconforts de vie…) ;
  • Jusqu’au moment où la vague « casse » en « buttant » contre le sol, la puissance étant d’autant plus forte que la topologie des profondeurs est accidentée. De même, dans un processus de transformation, j’ai la conviction et je constate aussi que plus les thématiques abordées sont profondes, ancrées, « plus loin dans la topologie des profondeurs du groupe », plus la transformation est importante et structurante.

Chaque vague est un nouveau chemin, un cycle dans le processus de transformation.

Je retiens que la vague permet une libération d’énergie d’autant plus puissante qu’elle est haute et importante : cette énergie libérée est une énergie de vie lorsqu’il s’agit d’un processus de transformation d’un individu ou d’un groupe, une énergie puissante de vie. 

Ce type d’analogie m’amène à penser que les processus de transformation qui concernent davantage de parties prenantes (partenaires, clients, écosystème qui entoure le groupe ou l’entreprise…), dont la « topologie des profondeurs » est plus forte, sont, pour sûr, des cycles de réflexions complexes à provoquer (car cela peut représenter une vague puissante dans chaque organisation qui prend part à la réflexion, par ricochet) mais sans doute aussi les plus puissants et les plus fertiles, à une échelle plus grande. 

J’aime autant accompagner les personnes dans « un tour de vague » que dans un processus plus long, qui correspond à plusieurs vagues successives. Dans ce dernier cas, j’aime mobiliser le dessin qui représente des vagues successives, en particulier lorsque je perçois que les personnes que je guide ont l’impression de « tourner en rond », de revenir au même point, à une situation ou un problème qu’elles pensaient avoir résolu, et qui revient.

Il me semble que si le travail est en cours, si l’on a emprunté le chemin, ce paysage du « creux de la vague » qui nous semble familier n’est pas tout à fait le même que la dernière fois. On a progressé. Au cours de chaque cycle, nous allons passer par des étapes similaires au cycle précédent, des états, des ressentis, des doutes, des prises de risques que nous connaissons désormais. Mais la mise en route, pour débuter chaque nouveau cycle ou chaque nouvelle vague, sera peut-être plus aisée au fur et à mesure. Toujours reliée à l’incertitude, mais peut-être plus joyeuse, curieuse, car au fur et à mesure, on a appris à être confiant dans sa capacité à vivre l’incertitude du processus (individuel ou en groupe), voire à le rechercher et à prendre du plaisir dans cette nouvelle découverte qui nous attend. Il y aura des étapes toujours aussi incertaines, inconfortables, déséquilibrantes, mais dont on sait désormais à quel point elles libèrent une énergie de vie puissante, à quel point elles sont nécessaires et utiles au processus global, pour faire émerger une nouvelle forme, une nouvelle incarnation et aller au bout de ce cycle.

Pour aller plus loin, Fabienne vous suggère :

Les formations et les parcours de l’Institut des Futurs Souhaitables :
Fabienne est “conspiratrice positive”, issue de la Lab#19, un parcours de prospective qui permet de se plonger dans les grands enjeux en œuvre à l’échelle méta (démographie, gestion des ressources, géopolitique, démocratie, politiques énergétiques, intelligence artificielle, nouveaux modèles…). Dans ce cadre, elle a aussi eu une approche sur les “organisations souhaitables”, et s’est formée au biomimétisme. https://www.futurs-souhaitables.org/

Quelques lectures inspirantes :
Afrika Trek I et II, de Sonia et Alexandre Poussin : un récit de voyage sur les pas des premiers êtres humains. Un “déclic” pour Fabienne !

Magellan, de Stefan Zweig : un roman qui parle de ce qu’est une exploration, et partir dans l’inconnu… Donner vie à une idée saugrenue, faire embarquer avec soi des personnes qui au départ n’y croient pas, partir en incertitude et se rendre compte sur le chemin… que l’on s’est trompé ! Continuer malgré tout, trouver un passage… et finir sur une surprise qu’on ne dévoilera pas ici… suspense !

Pourquoi est-il si difficile de changer ? Philosophie magazine n°115

Un film déclic :
En quête de sens, de Marc de la Ménardière & Nathanaël Coste : deux jeunes hommes qui partent sans savoir où précisément, ouvrent autant de portes qu’ils font de rencontres, à travers le monde, et se transforment au long de leur périple…

« J’aime multiplier les approches et les outils, autant que les inspirations, pour les mixer et construire ma propre matière et ma façon de la mettre en œuvre, la faire évoluer, in vivo, au contact des personnes et des groupes que j’accompagne. C’est un mouvement perpétuel entre donner et recevoir. »

LE SITE PROFESSIONNEL DE FABIENNE COTTRET : http://fabiennecottret.com/

LE BLOG DE FABIENNE, SUR LES CHEMINS DE COMPOSTELLE : https://www.encheminverscompostelle.fr/


[1] À ce sujet, la conférence TED de Simon Sinek “How great leaders inspire action” est particulièrement éclairante. À visionner gratuitement à cette adresse :
https://www.ted.com/talks/simon_sinek_how_great_leaders_inspire_action

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